QUATUOR SIGNUM

C’est dans la version originale de 1826 que les Signum redonnent ce vaste Quatuor à cordes op. 130. Joué une seule fois du vivant de Beethoven, cette œuvre sera ensuite remaniée et allégée à la demande de son éditeur. C’est pourtant sous cette forme première que cette œuvre monumentale prend tout son poids, au crépuscule de la vie du compositeur. Les six mouvements de la version originale témoignent aussi de la volonté de concilier l’hétérogène dans un tout, en faisant se succéder une Cavatina inspirée de l’air vocal, une Danza tedesca inspirée des danses populaires et cette Grande Fugue inspirée de la tradition la plus savante de l’écriture musicale. Dans ce final, l’ombre de Bach surplombe l’œuvre de Beethoven qui considérait le cantor de Leipzig comme le génie le plus imposant de l’écriture savante : sa gigantesque fugue ambitionne de lui faire face, comme un combat de titans.

QUATUOR À CORDES N° 13 EN SI BÉMOL MAJEUR, OP. 130
(avec en finale LA GRANDE FUGUE EN SI BÉMOL MAJEUR, OP. 133)

  1. I. Adagio ma non troppo 13’17’’
  2. II. Presto 1’58’’
  3. III. Poco scherzoso. Andante con moto ma non troppo 6’58’’
  4. IV. Alla danza tedesca. Allegro assai 3’15’’
  5. V. Cavatina. Adagio molto espressivo 5’59’’
  6. LA GRANDE FUGUE EN SI BÉMOL MAJEUR, OP. 133 (dernier mouvement originel de l’OP. 130)  14’08’’
  7. VI. Finale. Allegro (dernier mouvement de l’OP. 130) 10’00’’
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